mercredi 12 mars 2025

10 - Têtes à corps

Ici on a coupé les têtes au carré pour les remplacer par des mythes et mis des arabesques dans les angles durs afin d’adoucir un peu cette rocaille picassienne.
 
Dans le dos du roi du pinceau-pipeau Picasso, remontent les visages des autres siècles. Les éclats du passé apparaissent là où commencent les limites du présent... Le cubisme serait-il la manière la plus adroite de rouler l’Art dans la farine ?
 
Les peintres d’antan ont nourri les musées de leurs oeuvres sûres comme autant de bons pains. C‘était copieux et fort mangeable.
 
“Les Demoiselles d’Avignon”, ça se déguste beaucoup plus froidement... Aussi, pour faciliter la digestion de ce festin rigide, Vinci et Ingres apportent le moelleux et le croustillant des bonnes pâtes d’autrefois.
 
Et le peintre malicieux Aldéhy, avec le recul nécessaire que lui confère l’avantage d’être à la pointe de notre époque, s’amuse à faire danser les repères les plus sacrés du genre autour de sa palette audacieuse et inventive.

Pour nous offrir cette brochette de bobines amovibles sur ces corps éternellement figés par la renommée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire